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dimanche 30 janvier 2011

Un nouveau réseau de centres de visites techniques automobiles est constitué


Un nouveau réseau de centres de visites techniques automobiles vient d’être constitué. Dénommée «Salam Réseau Maroc», cette enseigne opérera aux côtés de Dekra et SGS. Son dossier a été agréé en octobre par le ministère du transport et de l’équipement selon les dispositions du cahier des charges établi en 2006 pour mettre à niveau cette activité.
En fait, Salam Réseau Maroc n’a pas été créé à partir de rien. La quarantaine de centres qui le constituent ont en effet quitté le giron des deux grands réseaux qu’ils avaient ralliés, il y a deux ans, et avec lesquels ils étaient liés par un contrat d’une durée de deux ans. Au départ, ils étaient 107 centres à avoir rejoint Dekra et 70 SGS ; moins d’une dizaine étaient restés indépendants et travaillaient sous le contrôle du Centre national d’essai et d’homologation (CNEH).
Les deux opérateurs, qui ont permis à tous ces centres d’adopter des méthodes de travail rigoureuses permettant de crédibiliser le document de visite technique, voient aujourd’hui d’un mauvais œil la constitution de ce nouveau réseau qui devrait se traduire par une baisse de leur chiffre d’affaires en termes de redevances perçues.

Un seul fournisseur pour les imprimés
Le mérite ne revient pas seulement à ces deux grandes enseignes, souligne un membre du nouveau réseau pour qui la mise à niveau des centres de visites techniques a réussi grâce à la campagne de contrôle et d’assainissement entreprise par le ministère du transport à partir de 2006, notamment à travers l’instauration de nouvelles conditions pour les équipements et la formation du personnel.
Dans tous les cas, on mesure aujourd’hui assez bien le chemin qui a été parcouru en matière de contrôle technique des véhicules roulants, que ce soit au niveau de l’exécution effective de l’opération ou de la sécurisation des documents délivrés. Ceci a été possible grâce à la mise en réseau des centres et liaison directe avec le CNHE, le contrôle de l’état du véhicule par équipement informatisé et la délivrance de documents de contrôle infalsifiables. En effet, le papier rose attestant de la visite technique et qui était l’objet de toutes sortes de trafics a été remplacé par un document conçu à partir d’un logiciel agréé par le CNEH. L’écriture manuelle est donc bannie des documents de visite technique. La maîtrise du processus de contrôle a commencé par le choix d’un fournisseur unique pour les imprimés des documents de visite technique. Ce fournisseur, nous explique Abdellilah Khalifi, directeur adjoint au CNEH, a été choisi à la fin de 2008 selon deux critères importants à savoir le prix et la qualité du papier lequel, à en croire M. Khalifi, est inimitable. En outre, le contrôle du CNEH sur l’activité des centres est désormais plus strict. Grâce à la connexion internet, les commandes de rames de papier de tous les centres doivent être validées par ce dernier qui connaît précisément le volume d’activité de chacun d’entre eux et donc ses besoins. C’est là, précise M. Khalifi, un procédé préventif pour décourager toute volonté de trafic, sans compter que les rames sont fournies pour une période de trois mois seulement. Le transfert des données qui se fait automatiquement à partir de tous les centres au CNEH permet à celui-ci d’établir des états de rapprochement pour ce qui est de l’utilisation des documents, sachant que les centres sont tenus de conserver les documents annulés pour une raison ou pour une autre.

Le parc automobile est estimé à 2 millions de véhicules
D’ici le début de l’année prochaine, le CNEH devrait être en mesure de disposer d’un schéma directeur de tous les centres de visites techniques, avec une évaluation du parc automobile et donc des besoins de chaque localité en CVT. A terme, c’est-à-dire à l’horizon 2012, avec l’affinement de ce procédé, on pourra connaître de façon beaucoup plus précise la composition (types de véhicules) et l’état du parc (moyenne d’âge). Ces indicateurs sont aujourd’hui impossibles à définir dans la mesure où aucun contrôle n’est exercé sur les cartes grises des véhicules réformés ou retirés. D’ailleurs, avec la généralisation des nouvelles cartes grises électroniques et l’adoption du projet de code de la route, un procédé plus rigoureux de retrait de véhicules gravement accidentés devrait être mis sur pied.
Actuellement, le parc national effectivement en circulation serait de plus de 2 millions de véhicules dont 90% de plus de 5 ans.




ﻣﺎ ﺍﻟﺤﺐ ﺇﻻ‌ ﻟﻮﻃﻨﻲ ﻭ ﻣﺎ ﺍﻟﻮﻓﺎﺀ ﺇﻻ‌ ﻟﻤﻠﻜﻲ ﻭ ﻣﺎ ﺍﻟﺮﻣﺎﻝ ﺍﻟﺬﻫﺒﻴﺔ ﺇﻻ‌ ﻓﻲ ﺍﻟﺼﺤﺮﺍﺀ ﺍﻟﻤﻐﺮﺑﻴﺔ ﻭﻣﺎ ﺷﻌﺎﺭﻧﺎ ﺍﻟﺨﺎﻟﺪ ﻏﺼﺒﺎ ﻋﻦ ﻛﻞ ﺣﺎﻗﺪ ﺍﻟﻠﻪ ﺍﻟﻮﻃﻦ ﺍﻟﻤﻠﻚ